French To Go
Your weekly dose of French life / French To Go is a podcast 100% in French! Listen weekly, practice your listening skills, enrich your vocabulary, discover cultural facts about France / If you learned French a few years (decades?) ago and wish to refresh it, if you are learning right now and are looking for an entertaining way to practice, you are in the right place! And remember, listen more to speak better
Episodes

Sunday Feb 05, 2023
Episode 66 :Mon voyage en France
Sunday Feb 05, 2023
Sunday Feb 05, 2023
Chose promise, chose dûe : Je vous raconte un peu mon voyage en France en janvier dernier. Je parle bien sûr de la région où je suis allée, du temps qu'il a fait et d'une chose que je fais à chaque fois que je retourne en France.
Je vous promets aussi d'en dire plus dans un autre épisode.
Comme d'habitude, si vous voulez lire le texte, allez sur le site www.frenchcarte.com à la page du podcast French To Go.
#french #frenchpodcast #learnfrench #listentofrench #français #francais

Sunday Jan 29, 2023
Episode 65 : Les langues étrangères - partie 2
Sunday Jan 29, 2023
Sunday Jan 29, 2023
On se retrouve pour la deuxième partie sur les langues étrangères avec MES astuces pour pratiquer et entretenir votre français.
Comme d'habitude, vous pouvez trouver la transcription sur le site www.frenchcarte.com
Si vous avez aimé cet épisode, "likez", partagez l'information avec vos amis, laissez un commentaire. Vous n'imaginez même pas ce que ça peut changer :-)

Sunday Jan 15, 2023
Episode 64 : Les langues étrangères- partie1
Sunday Jan 15, 2023
Sunday Jan 15, 2023
Cette semaine, je vous parle des langues étrangères, et plus précisément, je vous donne un conseil - le plus important à mon avis - pour bien apprendre une langue.
Comme d'habitude, vous pouvez trouver la transcription de cet épisode sur le site www.frenchcarte.com
Si vous avez aimé cet épisode, likez, partagez. Vous n'imaginez même pas l'impact que ça peut avoir !
Et si vous n'êtes pas encore abonné... et bien, qu'est-ce que vous attendez ?

Sunday Jan 08, 2023
Episode 63 : Qui habite ici ? Mes deux chats (et moi, éventuellement)
Sunday Jan 08, 2023
Sunday Jan 08, 2023
Non, cet épisode, qui sort pourtant le 8 janvier, juste après l'Epiphanie, ne parlera pas de la galette (pour cela, allez écouter l'épisode 35). Il ne parlera pas non des résolutions pour 2023.
Dans cet épisode, je vais vous parler de mes deux chats et de comment je suis devenue leur esclave, leur servante.
N'oubliez pas : la transcription est disponible gratuitement sur le site www.frenchcarte.com
Si vous avez aimé cet épisode, merci de liker, partager, laisser un commentaire. Vous n'imaginez même pas à quel point c'est important (pour moi et pour la vie de ce podcast).

Sunday Jan 01, 2023
Episode 62: 2023: une année ou un an ?
Sunday Jan 01, 2023
Sunday Jan 01, 2023
Cet épisode sort le premier janvier 2023, donc évidemment je vais vous parler de cette nouvelle année qui commence. Mais d'une autre façon. Je vais en fait vous expliquer pourquoi vous voulez une année 2023 et pas "un an" 2023. J'ai réussi à éveiller votre curiosité ? Parfait ! Ce sera aussi l'occasion pour vous : de comprendre la différence entre an et année, mais aussi et surtout de pratiquer votre français !
Comme d'habitude, la transcription est disponible sur le site frenchcarte.com
Si vous avez aimé cet épisode, si vous avez l'impression de progresser en écoutant ce podcast, merci de partager, de liker, de vous abonner. Un petit gest peut faire beaucoup, je vous assure !

Sunday Dec 25, 2022
Episode 61 : Noël sans Noël
Sunday Dec 25, 2022
Sunday Dec 25, 2022
Avec un épisode qui sort le 25 décembre, impossible de ne pas parler de Noël. Et donc oui, dans cet épisode, je vous parle de mes Noëls, mais d'une autre manière. Je vous parle de mes Noëls en France, autrefois, et de mes Noëls aujourd'hui, qui sont bien différents.
Pensez à regarder la transcription sur le site : www.frenchcarte.com
Si vous avez aimé cet épisode, si vous trouvez que vous améliorez ainsi votre français, parlez-en autour de vous, partagez, likez, laissez un commentaire. Vous n'imaginez même pas l'impact que vous allez avoir, sur moi, et sur les autres !

Sunday Dec 18, 2022
Episode 60 : Mes bonnes et mauvaises habitudes
Sunday Dec 18, 2022
Sunday Dec 18, 2022
Dans cet épisode, je vous parle de quelques-unes de mes bonnes et mauvaises habitudes, pour vous faire sourire, vous faire rire, vous rendre peut-être un peu jaloux, vous encourager à commencer... et aussi et surtout pour vous aider à pratiquer votre français !
La transcription de l'épisode est disponible gratuitement sur le site : www.frenchcarte.com
Si vous avez aimé cet épisode, n'oubliez pas de vous abonner, de "liker", de laisser un commentaire et de partager avec vos amis !
#french #français #francais #podcastenfrancais #צרפתית #ללמודצרפתית #לומדיםצרפתית #לדברצרפתית #פודקאסטבצרפתית
#frenchtogo #frenchtogopodcast

Sunday Dec 11, 2022
Episode 59 : Promenade dans la nature
Sunday Dec 11, 2022
Sunday Dec 11, 2022
Comme je vous l'ai dit dans l'épisode précédent, je fais une promenade quotidienne dans les champs à côté de chez moi. Et en général, je suis une personne calme. Mais il y a quelque chose qui m'énerve quand je fais ma promenade...
Ecoutez ! C'est l'occasion pour vous d'apprendre ou de revoir du vocabulaire, et tout simplement de pratiquer votre français de tous les jours.
La transcription en français est disponible sur le site www.frenchcarte.com

Sunday Dec 04, 2022
Episode 58 : Imaginer la vie des gens au café
Sunday Dec 04, 2022
Sunday Dec 04, 2022
Aujourd'hui, je suis allée boire un café en ville. Après un petit tour sur les réseaux sociaux, j'ai commencé à observer les gens autour de moi, et à leur imaginer une vie.
L'occasion pour vous de revoir du vocabulaire de description et d'activités du quotidien, et tout simplement de pratiquer votre français de tous les jours.
La transcription en français est disponible sur le site www.frenchcarte.com

Sunday Nov 27, 2022
Episode 57 : Acheter sur Internet
Sunday Nov 27, 2022
Sunday Nov 27, 2022
Aujourd'hui, je suis épuisée. Crevée. Usée. Morte de fatigue. Moi qui déteste faire du shopping, j'ai accompagné ma copine Céline pour faire ses achats du Black Friday sur Internet.
Cet épisode est l'occasion, pour vous, de pratiquer les vêtements, le vocabulaire de l'achat en ligne, et tout simplement d'écouter du français du quotidien.
La transcription en français est disponible sur le site www.frenchcarte.com.
#french #learnfrench #dailyfrench #frenchforintermediate #listentofrench #podcastinfrench

Sunday Jun 05, 2022
Episode 56: The connection between Roland Garros and high school exams
Sunday Jun 05, 2022
Sunday Jun 05, 2022
I've almost never missed the final of the tennis tournament Roland Garros… And actually, it has more to do with Rafael Nadal and my exams than with my real passion for tennis. The connection with the 14 time winner is obvious, but what about my high school (and future university) exams? Why does Roland Garros always bring back nostalgia? Listen to episode 56 to discover this particularity of the French tennis tournament.
The podcast French To Go is best for intermediate level and more.
If you liked this episode, if you believe it can be of some interest for one of your friends, colleagues or acquaintances, or even your neighbor (the one you like ;-), please click on like & share.
Remember to subscribe to get updates about new releases.
#frenchlearners #frenchlearning #learnfrench #learningfrench #speakinfrench #frenchtogo #frenchtogopodcast #podcastinfrench #listentofrench #highschoolexam #frenchbac #rolandgarros2022 #rafaelnadal #finalerolandgarros

Sunday May 29, 2022
Episode 55: A weekend with my colleagues
Sunday May 29, 2022
Sunday May 29, 2022
A weekend with my colleagues is a good opportunity to talk about the challenges to create a good relationship between people working together... how difficult it is, how impossible it seems - if you ask my colleague Laurence. Listen to this episode to discover how I cope with this situation, and try to stay positive.
The podcast French To Go is best for intermediate level and more.
If you liked this episode, if you believe it can be of some interest for one of your friends, colleagues or acquaintances, or even your neighbor (the one you like ;-), please click on like & share.
Remember to subscribe to get updates about new releases.
#frenchlearners #frenchlearning #learnfrench #learningfrench #speakinfrench #frenchtogo #frenchtogopodcast #podcastinfrench #listentofrench

Sunday May 22, 2022
Episode 54: #nofilter
Sunday May 22, 2022
Sunday May 22, 2022
The summer is coming... and in France it is definitely here! And together with it, the magazines and their covers, full of miraculous recipes to lose those last few kilos before the bikini at the beach. This episode starts with the messages the women get just before the summer holidays to have a perfect body, continues with the eating disorders, and ends by the poor young girls of today, dealing with the perfect virtual reality. An opportunity for you to listen to some interesting topics... all this in French!
This is the second episode of Season 2! A brand new PDF document will be waiting for you on the website www.frenchcarte.com with the transcription, the translation into English but also vocabulary and grammar exercises, and a special mission for you: record yourself and send it to me to get my personal feedback! Remember: listen more to speak better!
The podcast French To Go is best for intermediate level and more.
If you liked this episode, if you believe it can be of some interest for one of your friends, colleagues or acquaintances, or even your neighbor (the one you like ;-), please click on like & share.
Remember to subscribe to get updates about new releases.
#frenchlearners #frenchlearning #learnfrench #learningfrench #speakinfrench #frenchtogo #frenchtogopodcast #podcastinfrench #listentofrench

Sunday May 15, 2022
Episode 53: Mother’s day or family day?
Sunday May 15, 2022
Sunday May 15, 2022
You’ve celebrated Mother’s day recently. In France, we will celebrate our mothers on the last Sunday of May, and then our fathers in June, and then our grandfathers in October… Yes, it never ends in France ;-) But is it right to celebrate each parent separately like that or, since the family models have changed, shouldn’t we decide to celebrate the whole family on one specific day? This episode is about the (awful but so cute) presents we, mothers, get for Mother’s day, but also, and far more important, about different types of families.
This is the first episode of Season 2! A brand new PDF document is waiting for you on the website www.frenchcarte.com with the transcription, the translation into English but also vocabulary and grammar exercises, and a special mission for you: record yourself and send it to me to get my personal feedback! Remember: listen more to speak better!
The podcast French To Go is best for intermediate level and more.
If you liked this episode, if you believe it can be of some interest for one of your friends, colleagues or acquaintances, or even your neighbor (the one you like ;-), please click on like & share.
Remember to subscribe to get updates about new releases.
#frenchlearners #frenchlearning #learnfrench #learningfrench #speakinfrench #frenchtogo #frenchtogopodcast #podcastinfrench #listentofrench #frenchfamily #frenchmothersday

Sunday May 08, 2022
Episode 52: French Barbecue season is open
Sunday May 08, 2022
Sunday May 08, 2022
La belle saison is coming: sunny and warmer days, national holidays and long weekends. And for the French, that means that the barbecue season is open. Nothing typically French, you would say… Well, wait to hear about what we eat and drink at a barbecue. Here again, discover some particularities of French culture, and on the way, learn new vocabulary and practice your French!
The podcast French To Go is best for intermediate level and more.
Don’t forget to maximize your learning by checking the transcription and translation on www.frenchcarte.com
If you liked this episode, if you believe it can be of some interest for one of your friends, colleagues or acquaintances, or maybe your neighbor, please click on like & share. Remember to subscribe to get updates about new releases.
Bon… Après l’épisode de la semaine dernière sur les jours fériés, les ponts et les longs week-ends, le sujet du jour s’imposait ! Ça veut dire que je ne pouvais faire autrement que de choisir ce sujet. Franchement, il fallait que je parle de ça. Parce que, si c’est international (ou presque), il y a bien entendu quelques particularités françaises à cette tradition… On n’est pas français pour rien.
Ah… Sacré suspens, hein ? Je vous fais attendre… Et bien, sachez que c’est là où se trouve toute la différence entre mes auditeurs consciencieux et attentifs (consciencieux, ça veut dire qui s’applique, qui est sérieux, et attentif, ça veut dire qui fait attention). Donc, je disais… là est toute la différence entre mes auditeurs consciencieux et attentifs et les autres qui ont tout simplement appuyé sur “play” sans regarder le titre de l'épisode…
Ah ah ! Je vous imagine bien, là... Vous venez d’arrêter de faire ce que vous faisiez, peu importe quoi, votre marche du dimanche, la cuisine, le ménage… pour regarder le titre. (quand on utilise le verbe “venir” au présent et qu’on ajoute de et un verbe ensuite, c’est pour parler d’une action qu’on a fait à l’instant, il y a quelques secondes). Donc, je disais… Vous savez maintenant de quoi je vais parler.
Et pour ceux qui n’ont toujours pas regardé - cela dit, si vous êtes en train de conduire, c’est tout à votre honneur (ça veut dire que vous méritez toute ma considération) parce que c’est interdit et surtout très dangereux… et regarder le titre pour connaître le sujet de cet épisode n’est vraiment pas une bonne idée.
Bon, je vous ai assez fait attendre. Aujourd'hui je vais vous parler de… (roulements de tambour)... barbecue.
Ben oui. De barbecue. Parce que si vous avez écouté l'épisode 51, vous savez que les Français profitent des jours fériés du printemps et de l'été pour faire des barbecues entre copains et en famille. Ils ne profitent pas seulement des jours fériés d’ailleurs. Parce que, voyez-vous, les Français ADORENT faire un barbecue.
Mais commençons par le commencement. J’imagine que vous savez tous ce qu’est un barbecue, surtout que le mot n’est pas français. Mais on ne sait jamais. Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, voici ce que c’est. En fait, c’est l'idée de faire cuire quelque chose sur du feu. En règle générale, on fait cuire de la viande, beaucoup de viande, même s’il arrive qu’on fasse cuire du poisson.
Petite parenthèse : je m’excuse à l’avance auprès de tous mes auditeurs végétariens, je vais parler de viande aujourd’hui !
Donc, je reprends. On fait cuire de la viande, parfois du poisson. Et la plupart du temps, ce n’est pas sur un feu de bois, je veux dire par là que les Français ne se réunissent pas entre copains en pleine nature pour faire un feu, poser une grille et faire cuire leurs saucisses. Non, nous sommes civilisés… ou paresseux. À vous de choisir !
Donc, on a sur notre terrasse, ou dans notre jardin, un barbecue, c’est-à-dire un appareil dans lequel on met du charbon de bois, que l’on allume, et quand il y a de bonnes braises, ça veut dire quand les morceaux de charbon de bois ont bien brûlé, on met une grille et on fait cuire dessus… tout ce qu’on veut. Ou presque.
Comme je l’ai dit, en France, on adore faire un barbecue. On appelle ça aussi des grillades. Et je vais dire que c’est presque un sport national. Il se trouve que les Français aiment beaucoup le soleil, les belles journées (pas trop chaudes, mais bien ensoleillées). Et comme il fait gris une bonne partie de l'année, dès que le soleil apparaît et qu’il ne fait pas froid, donc dès l’apparition du beau temps, c’est la saison des barbecues. Le week-end, le soir pendant l'été, en vacances, et même au camping.
J’ai fait quelques petites recherches pour cet épisode (je m’investis, attention, on ne rigole pas, c’est quand même le dernier épisode de la première saison !)... Donc, j’ai lu que 63% des Français de plus de 25 ans ont un barbecue chez eux, et en grande majorité un barbecue au charbon de bois, bien qu’on voit de plus en plus de barbecues électriques. Et en été, 58% des gens font un barbecue au moins une fois par semaine… pas mal, non ?
Bon, c’est intéressant tout ça, mais passons aux choses sérieuses. Qu’est-ce qu’on mange ? Eh bien, cela va peut-être vous étonner, parce que je sais que ce n’est pas le cas dans tous les pays : quand ils font un barbecue, les Français font cuire en grande majorité… des saucisses et des brochettes ! Oui, des saucisses et des brochettes. Mais attention, pas n’importe quoi. Pas de “vulgaires” saucisses de poulet que les enfants mangent en général. Non, non… On parle quand même de cuisine française. Donc, si vous allez dans une boucherie française pour acheter des saucisses pour le barbecue, vous aurez le choix entre : des saucisses de boeuf, des merguez (fortes ou pas), des saucisses de volaille (donc de poulet) et des saucisses de dinde, des saucisses aux herbes, des chipolatas natures ou aux herbes… Ah oui, les chipolatas. Vous ne savez peut-être pas ce que c’est. Alors, la grande différence avec les autres saucisses, c’est que la viande est du porc, et le boyau (en quelque sorte la poche que l’on farcit avec la viande, où on met la viande) vient de mouton. J’espère que vous avez révisé les types de viande avant d’écouter cet épisode… Ah, ah, ah ! Sinon, il ne vous reste plus qu’à regarder la traduction. Ne comptez pas sur moi pour imiter le cri des animaux dont je parle !
Bon, sachez que de toute façon, je ne suis pas sûre que les gens savent vraiment ce qu’il y a à l’intérieur, sauf évidemment les personnes qui ne mangent pas de porc.
Donc, comme je l’ai dit, en majorité, c’est saucisses, merguez et chipolatas… et les brochettes ! Ah, les brochettes. Ça aussi, je crois que c’est une “spécialité” bien française. Je ne veux pas dire par là que c’est un plat français, bien sûr que non… mais je pense que dans d’autres pays, ce n’est pas quelque chose qu’on fait souvent cuire sur un barbecue. En France, oui.
Donc, pour ceux qui ne savent pas ce qu’est une brochette : c’est une broche, une pique, en général en bois, sur laquelle on enfile des morceaux de viande - comme des perles sur un fil pour faire un collier, en quelque sorte. Mais attention, on ne met pas juste de la viande. Ah non ! On met de la couleur ! ça veut dire qu’on met des morceaux de poivrons, rouges, verts, jaunes, des tomates-cerise (vous savez, ces mini tomates), des oignons, parfois des champignons. Et voilà, ça fait de belles brochettes.
A part ça, bien sûr, on fait cuire du bœuf, une entrecôte par exemple, ou bien du poulet, des ailes de poulet par exemple, ou parfois de l’agneau, des côtes d’agneau, mais c’est plus rare. On pense parfois que ce n’est pas beaucoup de boulot, mais ce n’est pas vrai. Il faut préparer les brochettes, il faut faire mariner le poulet - faire mariner ça veut dire le mettre dans un grand saladier avec différentes épices et sauces, une marinade, pour qu’il ait plus de saveur, plus de goût.
Et puis, il faut aussi s’occuper des accompagnements, c’est-à-dire ce qu’on va manger avec la viande. En général, en France, on sert de la salade. Soit une bonne vieille salade verte à la vinaigrette… ou bien une salade composée, donc avec plein de crudités (les crudités, ce sont des légumes mangés crus, par exemple des carottes, des concombres, des tomates etc). On fait parfois un taboulé. En France - ce n’est pas la recette originale, je sais… donc en France, on fait du taboulé avec du couscous, des tomates, beaucoup de citron et de la menthe. Si un jour vous êtes invités à un barbecue chez des Français, j’espère qu’ils feront eux-mêmes le taboulé, parce que celui qu’on achète au supermarché est en général assez mauvais ! Enfin, c’est mon avis.
En accompagnement, on propose aussi parfois de la ratatouille, c’est un plat de légumes cuits : de l’aubergine, des oignons, des tomates et des courgettes, avec des herbes de Provence. Ou alors une tarte salée, des brochettes de légumes, des frites, des pommes de terre… et parfois même des chips. Il faut bien que les enfants se régalent !
C’est bien bon tout ça mais je n’ai pas parlé de l’essentiel : l’apéritif et le vin.
Oui, parce qu’il est impossible de faire un barbecue sans proposer un apéritif avant. Si c’est l’été, ce sera certainement une bière ou un petit pastis. Et pour le reste du repas, ce sera certainement du rosé, du vin rosé. Oui, vous imaginez probablement que les Français boivent seulement du vin rouge. Et bien, vous vous trompez ! La France est le premier consommateur de rosé. Et oui ! Et l’été, c’est LA boisson préférée des Français.
Impossible de finir cet épisode sans parler du barbecue et de la répartition des tâches… Je veux dire comment les hommes et les femmes se partagent tout ce qu’il faut faire quand on a invité la famille ou des amis à un barbecue. Dans mes cours de français, j’utilise très souvent un texte, qui n’est pas de moi d’ailleurs - à l’origine, c’est un texte pour revoir les verbes au présent, un texte plein d’humour. De l’humour noir, parce que c’est souvent la triste réalité.
Et ce texte raconte une journée type, c’est-à-dire une journée normale, habituelle, quand un couple décide de faire un barbecue.
En gros, l’homme s’occupe du barbecue. Il achète le charbon de bois, il met en place le barbecue, ajoute le charbon de bois, allume. Et puis il va chercher une bière et s’installe dans le jardin ou sur la terrasse, pas très loin du barbecue. La veille, ça veut dire le jour avant, c’est bien entendu la femme qui est allée acheter la viande, les légumes, les boissons, les accompagnements, le dessert. C’est elle qui a fait mariner le poulet. Et le jour du barbecue, c’est la femme qui s’occupe de préparer les brochettes, la salade, les légumes. Et bien sûr, c’est elle qui apporte à l’homme tout ce dont il a besoin pour faire cuire la viande. C’est aussi elle qui mettra la table et qui la débarrassera après le repas. (débarrasser la table, ça veut dire enlever les assiettes et les plats quand tout le monde a fini de manger). C’est elle qui préparera le dessert et l’apportera à table, pour ensuite le servir aux invités. C’est encore elle qui proposera des cafés, les préparera et les servira. L’homme, lui, est responsable de la viande et des boissons. Et c’est déjà beaucoup ;-)
Dans l’exercice que je propose, le texte à compléter, l’homme fait même brûler la viande parce qu’il est occupé à autre chose… à quoi ? Et bien, à boire une bière, ou du rosé, avec les invités. C’est exagéré, bien entendu. Mais pour le reste, franchement, ce n’est pas loin de la réalité, non ?
En fait, ce que je préfère le plus dans ce texte, c’est la fin. Pourquoi ? Et bien parce qu’à la fin, l’homme demande à sa femme si elle a apprécié de ne pas faire la cuisine ce jour-là. Et comme elle fait la tête (elle boude, elle fait une moue, une expression du visage qui veut dire qu’elle est mécontente, qu’elle n’est pas contente), il comprend par là que les femmes ne sont jamais satisfaites.
Alors, qu’est-ce que vous en pensez ? Et chez vous, comment ça se passe ? Vous aimez faire un barbecue ? Qui s’en occupe ? Qu’est-ce que vous mangez ? Racontez-moi tout ça dans les commentaires, ça m’intéresse !

Sunday May 01, 2022
Episode 51: First of May falls on a Sunday... Aargh!
Sunday May 01, 2022
Sunday May 01, 2022
The First of May is a national holiday in France. Did you know that? And yes, in 2022, it falls on a Sunday. And do you know what? There are more holidays falling on the weekend this year. Isn't that catastrophic? This First of May, Labor Day, is the opportunity to talk about national and religious holidays in France, and for you to discover the French tradition of “bridges”.
The podcast French To Go is best for intermediate level and more.
Don’t forget to maximize your learning by checking the transcription and translation on www.frenchcarte.com
If you liked this episode, if you believe it can be of some interest for one of your friends, colleagues or acquaintances, or maybe your neighbor, please click on like & share.
Remember to subscribe to get updates about new releases.

Sunday Apr 24, 2022
Episode 50: Family dinners
Sunday Apr 24, 2022
Sunday Apr 24, 2022
After our little game in episode 49, in which you had to decide who to invite or not to your holiday dinner, let’s hear about two of my friends, Caroline and Céline. They both have quite big families, but as you will hear, their situation is really different from the other. Listen and let me know in the comments how you spend your holiday dinners - with your family or friends?
The podcast French To Go is best for intermediate level and more.
Don’t forget to maximize your learning by checking the transcription and translation on www.frenchcarte.com
If you liked this episode, if you believe it can be of some interest for one of your friends, colleagues or acquaintances, or maybe your neighbor, please click on like & share.
Remember to subscribe to get updates about new releases.
Here's the transcription:
Commençons par le commencement…
Cet épisode est en quelque sorte la suite de l’épisode précédent MAIS… (il y a toujours un “mais”, n’est-ce pas ?)... vous pouvez très bien l'écouter et en profiter même si vous n’avez pas écouté l’épisode 49. Cela dit, je vous invite à le faire, et peu importe dans quel ordre. Dans l’épisode 49, donc, je vous ai parlé des repas de famille. En fait, pour être plus précis, je ne vous ai pas donné d’exemples, j’ai au contraire imaginé un petit jeu, tiré d’une activité que je fais assez régulièrement dans mes cours de français, en classe et sur Zoom : je vous ai demandé de choisir deux personnes à inviter parmi une liste, et logiquement vous vous êtes retrouvés face à face à un grand dilemme : inviter les personnes qui sont proches de vos proches mais que vous n’appréciez pas beaucoup, ou faire une bonne action et inviter des personnes qui sont vraiment dans le besoin, c’est-à-dire qui passeraient le repas de fête seules si vous n’étiez pas là…
Alors évidemment, ce n’est qu’un jeu. Dans la vraie vie, on n’est pas souvent confrontés à des situations semblables, ou alors on invite plus de personnes que prévu pour satisfaire à la fois notre belle-mère qui veut absolument venir avec une amie et notre fils qui a invité sa toute nouvelle petite amie - même si vous l’aimez pas beaucoup, mais aussi cette pauvre voisine dont le mari vient de mourir et qui va rester seule pour la première fois.
Je ne sais pas si vous venez d’une grande famille qui aime se retrouver, se réunir. Une famille pour laquelle un repas de fête, c’est forcément 30 personnes à table, où tous les âges sont représentés, où la cuisine est pleine à craquer de plats, de sauces, de salades, de desserts, d’entrées, d’accompagnements… Ou bien si vous venez d’une petite famille, avec quelques enfants, quelques cousins qui habitent à l’autre bout de la France et que vous ne voyez donc que pour les grandes occasions - entendez par là les mariages et enterrements. Et donc, chez vous, les repas de fête, c’est maximum 8 personnes, et encore… c’est parce que vous avez invité la copine de votre fille, et l’un de vos amis qui se retrouve seul ce soir-là.
En fait, si on y regarde de plus près, qu’on aime ou qu’on n’aime pas les repas de fête, ce n’est pas forcément lié au nombre de personnes que comprend votre famille. Je veux dire par là que parfois, on n’aime pas les repas de fête, même quand on vient d’une grande famille qui se voit souvent et pour qui se réunir pour les fêtes est évident, le contraire serait même impensable… sauf que vous, vous le voyez comme une obligation. Et ça ne vous enchante pas beaucoup, ça veut dire que vous n’avez pas vraiment envie d’y participer.
Alors voilà, comme promis à la fin de l’épisode précédent, je vais vous parler de deux de mes amies, Caroline et Céline, et de ce qu’elles pensent des repas de fête en famille.
En fait, si j’avais pu le faire, j’aurais aimé les mettre l’une en face de l’autre, et les laisser parler. Mais comme l’une est à Lyon et l’autre à Bordeaux, et bien trop occupée pour venir nous voir, je vais me contenter de vous présenter leurs points de vue.
Caroline et Céline se ressemblent en fait. Elles viennent toutes les deux d’une assez grande famille - enfin, par rapport à moi et par rapport à la famille française moyenne. Caroline a un frère et une sœur, qui sont mariés et ont déjà plusieurs enfants. Je ne me souviens plus exactement combien, mais je sais qu’il y a toujours beaucoup d’enfants lors de leurs réunions de famille. Si je me rappelle bien, son frère a même un enfant d’un premier mariage.
Caroline est la petite dernière, et comme elle a fait médecine - faire médecine, ça veut dire suivre des études de médecine, donc pour être médecin, et que son mari a lui aussi fait des études assez poussées, et qu’ils ont tous les deux attendu longtemps pour se marier, pour s’installer, pour décider de faire un enfant, et que ça a été assez long… bref, la petite Aurélie qui est née… en août dernier (mince alors, le temps passe vraiment vite !)... Bref, la petite Aurélie est la toute petite dernière et elle a déjà beaucoup de cousins plus âgés qu’elle.
J’ai toujours pensé que Céline avait une famille comme la mienne, deux parents, deux enfants, quelques cousins et c’est tout. Mais en fait, elle aussi a un frère et une sœur, comme Caroline. Ses parents habitent aujourd’hui dans la Drôme - en fait ils y sont retournés après avoir passé deux décennies à Paris (une décennie, ça veut dire dix ans). Céline est née et a grandi à Paris, comme ses frère et sœur. Mais chacun vit aujourd’hui dans une autre région de France. Son frère habite du côté de Nantes, je crois, et sa sœur est dans le nord. Je ne sais plus où elle habite mais elle travaille à Lille.
Céline a quitté Paris parce qu’elle trouvait la vie trop stressante… enfin, c’est ce qu’elle disait toujours, mais elle restait quand même là-bas… jusqu’à ce que son fils vienne au monde. Et là, le besoin de s’éloigner de ce stress a pris tout son sens. Je veux dire par là que Céline a compris qu’elle devait offrir autre chose à son fils, plus de nature, plus de calme, plus de soleil, moins de grisaille (la grisaille, ça vient de la couleur “gris” bien entendu, mais ici il ne s’agit pas juste d’une couleur. Ça veut aussi dire que c’est monotone, sans intérêt). Oui, je sais, vous qui rêvez d’aller à Paris, vous ne comprenez certainement pas comment je peux décrire la vie à Paris comme “monotone” et sans intérêt. Et bien, comme je l’ai déjà dit dans un premier épisode, être touriste à Paris et vivre à Paris, ce n’est vraiment pas la même chose. Je vous fais quand même remarquer que Céline est partie s’installer à Bordeaux, pas dans un petit village perdu de la Creuse. Bordeaux est une grande ville, il y a beaucoup d'activités culturelles, c’est une ville dynamique.
Bon, mais je m’éloigne du sujet. Ce que vous devez retenir de cette longue introduction, c’est que Céline a une assez grande famille mais dispersée aux quatre coins de la France, alors que Caroline a elle aussi une grande famille, mais concentrée sur Lyon et sur la région des Cévennes - oui, c’est là où ses grands-parents habitaient, et où son frère se trouve en ce moment.
Je suppose que ça veut tout dire. Peut-être que vous ne serez pas d’accord avec moi, mais j’imagine que quand une famille est assez proche d’un point de vue géographique - ou concentrée sur deux points géographiques, comme dans le cas de Caroline, ça veut dire que les membres sont unis. Si vous vous installez à l’autre bout de la France, loin de vos parents, de vos ancêtres, de vos frères et sœurs etc, et bien j’imagine que ça ne vous dérange pas de les voir seulement occasionnellement.
Je sais par exemple que Caroline a eu beaucoup de peine à s’installer à Lyon, au départ. Mais il n’y avait pas d’autre solution si elle voulait faire médecine. Et puis elle a rencontré Stéphane… et voilà, c’est fait. Elle est à Lyon maintenant. Mais elle part en vacances dans la maison de ses grands-parents dès qu’elle le peut. Et pour les repas de fête bien sûr. Parce que ça, c’est impensable, inimaginable pour Caroline de passer les fêtes loin de sa famille. Ce n’est même pas une question qui se pose. C’est évident. Et c’est toujours dans la maison des Cévennes. La seule chose à laquelle il faut penser c’est le repas lui-même et les chambres à organiser.
Et donc, pour l’épisode 49, j’ai demandé à Caroline pourquoi c’était si important pour elle. Et en fait, elle a eu du mal à me donner une explication claire au début, parce que c’est une telle évidence pour elle. Elle a réfléchi un peu, et elle m’a dit que ces repas, c’est ce qui leur donnait à tous la force nécessaire, l’énergie essentielle pour retourner ensuite au boulot, pour reprendre son train-train quotidien. Alors il y a bien sûr des membres de la famille qu’elle retrouve toujours avec énormément de plaisir, d’autres qui sont là, logiquement, qui font partie du décor, même si elle a moins de points communs. Elle ne les aime pas tous avec la même intensité, mais elle les aime tous. Et d’ailleurs elle me dit que c’est ce qui rend ces repas de fête si reposants, si agréables, ce sont ces petites animosités (une animosité, c’est une attitude un peu agressive)... donc ces petites remarques déplacées qu’on connaît à l’avance, ces petits comportements qui nous énervent un peu mais auxquels on est habitués. Elle me dit même qu’elle les attend. Tout autant que les embrassades - quand tout le monde s’embrasse, les sourires, les rires, les anecdotes, les souvenirs, les sous-entendus, tout ce qui se dit à demi-mot… dire à demi-mot, ça signifie qu’on n’a pas besoin de tout dire pour que les autres comprennent. Bref, pour Caroline, les grands repas de fête, avec tous les membres de la famille, et ceux qui les rejoignent pour l’occasion… ces grands repas, c’est un élément essentiel, comme l’air qu’on respire.
Céline, elle, est tout simplement moins tolérante par rapport aux remarques, à ces comportements déplacés, aux petites animosités. Elle dit aussi qu’elle aime les repas de fête en famille, les réunions de famille… dans l’idée, ça veut dire en principe. Elle aime voir ses parents, son frère, sa sœur, ses neveux et nièces. Elle est aussi très proche de l’une de ses tantes. Mais elle appréhende beaucoup ces retrouvailles. (appréhender, ça veut dire avoir un peu de crainte, de peur). On lui a fait tellement de remarques, parfois calmes et posées, parfois acerbes, blessantes (attention, blesser quelqu’un, ça ne veut pas dire lui donner sa bénédiction, comme en anglais. C’est même tout le contraire : ça veut dire lui faire du mal ou lui dire du mal). Oui, Céline a dû subir pas mal de reproches, des “tu fais l’erreur de ta vie”, “tu ne devrais pas…”, “mais pourquoi tu as quitté…”. Et même si parfois ces remarques ne se veulent pas méchantes, même si parfois les gens ne sont pas mal intentionnés, ça veut dire qu’ils n’ont pas de mauvaises intentions, ces remarques peuvent être difficiles à entendre. Je sais aussi que sa tante la défend et la soutient toujours quand quelqu’un de la famille fait une remarque déplacée à Céline. Mais n’empêche (“n’empêche” en français familier, ça veut dire “malgré tout”) la remarque reste là. En gros, certains membres de sa famille n’ont pas aimé qu’elle ne se marie pas avant d’avoir son enfant, qu’elle ne cherche pas à tout prix à garder le père auprès d’elle, qu’elle quitte son boulot et Paris pour s’installer à Bordeaux alors que rien n’était sûr, etc etc…
Alors oui, on peut la comprendre quand elle dit ne pas apprécier à 100% les repas de fête en famille. Et au contraire de Caroline, c’est important pour elle de savoir qui vient exactement, combien de personnes qui l’aiment vraiment seront là, si telle personne ou telle autre vient aussi, parce qu’elle entend déjà leurs remarques désagréables. D’ailleurs, aujourd’hui, elle sait exactement quoi faire, elle annonce clairement à ses parents qu’elle ne viendra pas si untel ou unetelle vient aussi. Elle prévient qu’elle viendra le lendemain pour le brunch. Ou alors c’est elle qui invite, comme ça elle sait comment s’entourer des bonnes personnes.
Bon, et vous, comment ça se passe chez vous ? Vous m’avez déjà dit qui vous inviteriez - enfin, surtout qui vous n’inviteriez pas, dans mon petit jeu de la semaine dernière… Mais dans la réalité, comment ça se passe ? Est-ce que vous allez avec plaisir aux repas de fête en famille ? Est-ce que vous appréciez tout le monde ? Ou au contraire est-ce que vous appréhendez ces réunions ? Est-ce que vous préférez passer les fêtes dans votre famille proche, avec juste votre mari ou femme et vos enfants ? Ou bien même tout simplement avec vos amis ? Dites-moi tout dans les commentaires ou sur Facebook et Instagram !

Sunday Apr 17, 2022
Episode 49: Family Dinner Dilemma: who to invite
Sunday Apr 17, 2022
Sunday Apr 17, 2022
Let’s talk about holiday family dinner, and let’s be honest: it can be a nightmare sometimes to choose the right guests and be sure everything goes smoothly. The three holidays of this week - Easter, Ramadan and Passover, are a good opportunity to play a game together, and think about how to get out of a complicated and sensitive situation. Are you up to play with me? Listen to episode 49 and leave your choice on social media or send it to me by email.
Facebook: https://www.facebook.com/frenchcarte/
Instagram: @frenchcarte
Email: frenchcarte@gmail.com
Website: www.frenchcarte.com
The podcast French To Go is best for intermediate level and more.
Don’t forget to maximize your learning by checking the transcription and translation on www.frenchcarte.com
If you liked this episode, if you believe it can be of some interest for one of your friends, colleagues or acquaintances, or maybe your neighbor, please click on like & share.
Remember to subscribe to get updates about new releases.
Alors, en ce dimanche 17 avril 2022, je commence cet épisode en vous souhaitant à tous une bonne fête… enfin, je ne devrais pas dire à tous. Mais si vous êtes catholiques, protestants, musulmans ou juifs, vous fêtez tous une fête en ce moment. Donc joyeuses Pâques pour les chrétiens, Ramadan mubarak pour les musulmans et bonne fête de Pâque (hag sameah) pour les Juifs.
Et non, je ne vais pas vous parler de religion aujourd’hui mais plutôt de ce qui réunit les trois fêtes du moment, dans ces trois religions : les repas de famille.
Et en fait, je vais faire un petit jeu avec vous. Ce jeu est inspiré d’une activité que je fais régulièrement dans mes cours de français et qui a toujours beaucoup de succès, peu importe si mes étudiants sont de faux débutants, de niveau intermédiaire ou avancé. La discussion est plus riche au niveau avancé mais tout le monde a toujours quelque chose à dire.
Et donc, cette activité parle de repas de famille, et elle plaît parce que ça touche tout le monde. Que vous adoriez ça, comme ma copine Caroline, dont je vais vous parler un peu plus loin dans cet épisode, ou que vous aimeriez bien pouvoir y échapper, c’est-à-dire refuser d’y participer, comme Céline, ma copine de Bordeaux. Tout le monde assiste à des repas de famille, plus ou moins régulièrement.
Dans ce jeu qu’on va faire ensemble, là, en direct si on peut dire, bien que vous écoutez peut-être cet épisode en septembre 2022 ou en mars 2024. Imaginez la situation suivante : vous organisez un repas de famille pour une fête. Vous faites la liste des invités proches, ça, c’est facile. Vous arrivez à un certain nombre d’invités et il vous reste encore deux places. Plus que ça, ce serait vraiment trop compliqué. Il faudrait rajouter une table, mais comme il n’y a pas de place, la table supplémentaire serait éloignée des autres. Bref, impossible. Vous avez deux places de libre. Un point, c’est tout. Et vous avez d’autres personnes qu’on vous demande d’inviter, ou que vous vous sentez obligés d’inviter.
Ah… ça commence. On vous DEMANDE… et vous vous sentez OBLIGÉS… Vous avez six ou sept, ou peut-être même huit personnes, sur le côté de votre liste officielle. Mais comme je l’ai dit, seulement deux places. Comment choisir ? Par affinité ? (par affinité, ça veut dire en fonction de vos goûts, de vos centres d’intérêt communs, parce que vous vous entendez bien avec ces personnes) ? Par sentiment du devoir ? Par obligation ? Par respect ?
Voici donc notre jeu. Je vais vous parler de différentes personnes et vous allez choisir les deux personnes que vous inviteriez. Ce serait d’ailleurs super sympa si vous pouviez partager votre choix, au final, dans les commentaires du podcast ou sur Facebook ou Instagram (je vous mets les liens dans le descriptif). Vous allez voir, ce n’est pas toujours évident. Allez, c’est parti.
Commençons par les personnes qu’on vous demande d’inviter. La première, c’est la nouvelle petite amie de votre fils ou petit-fils (adaptez à votre situation). Ils se connaissent depuis deux semaines seulement mais ils sont follement amoureux l’un de l’autre. Vous avez même entendu parler de mariage (soit dit en passant, ça vous inquiète un peu, parce que prendre la décision de se marier après seulement deux semaines, c’est sacrément tôt - sacrément, ici, veut dire vraiment). Personnellement vous ne l’avez encore jamais rencontrée, mais vous avez entendu dire qu’elle est plutôt bavarde, qu’elle a une opinion sur tout, elle monopolise souvent la conversation (ça veut dire qu’elle est la seule à parler) et elle parle un peu trop d’elle (en tous cas, aux goûts de ceux qui l’ont rencontrée).
Une autre personne qu’on vous demande d’inviter ? Ce n’est pas vraiment de la famille, mais ce serait… une bonne action, dirais-je. Il s’agit de la nouvelle voisine. Elle a la cinquantaine (ça veut dire qu’elle a environ 50 ans) et elle est veuve depuis quelques mois. Ça veut dire que son mari est décédé, mort. Ses enfants habitent à l’étranger, elle vient de déménager, donc elle ne connaît personne dans le quartier. Si vous ne l’invitez pas, elle passera le repas de fête seule. Vous avez entendu dire qu’elle est très gentille, un peu déprimée en ce moment - on peut le comprendre. Elle adore cuisiner et elle veut absolument apporter sa spécialité à base de chou. (Petite remarque : vous ne digérez pas bien le chou, ça veut dire que vous avez très mal au ventre quand vous mangez du chou).
Une troisième personne qu’on vous demande d’inviter : votre grand-oncle. Lui, on ne le voit jamais pendant l’année. Il se manifeste seulement quand les fêtes approchent. (se manifester, ça veut dire apparaître, se montrer). Donc il n’est jamais là pour demander de vos nouvelles, ou pour vous souhaiter un bon anniversaire. Par contre, quand les fêtes approchent, il téléphone pour savoir ce qu’on fait, où on organise le repas, qui vient etc etc. Autrement dit, il est évident pour lui qu’il est invité. Ah… et j’oubliais, bien entendu, il vient comme ça, il n’apporte rien, pas de cadeau, pas de fleurs, pas de vin, pas d’argent pour les enfants. Il met les pieds sous la table, ça veut dire qu’il ne s’occupe de rien, il ne cuisine pas évidemment, mais il ne participe pas non plus au service. Et il n’aime que les plats traditionnels. Dès qu’il y a une petite nouveauté, il se plaint de (je cite) “tous ces gens qui pensent se rendre intéressants en ajoutant un nouvel ingrédient à notre bonne vieille recette. De toutes façons, la seule personne qui savait préparer ce plat comme il faut, c’était ma [sa] femme”. Vous voyez le genre.
Quatrième personne que vous devez absolument inviter : la copine de votre fille adolescente. Bon là, il faut que je vous donne un peu le contexte, parce que le problème, ce n’est pas tant la copine en question, appelons-la Juliette pour l’occasion. Le vrai problème, c’est votre fille, Mélanie - non non, il n’y a rien de personnel ici. (Ceux qui me suivent depuis quelque temps déjà comprendront). Et le principal problème de Mélanie c’est qu’elle a 17 ans. Enfin, elle en a presque 18, mais pour certains trucs on dirait qu’elle est restée à l’âge de 16 ans. En ce moment elle ne supporte plus son frère, et tous les cousins et cousines qui viennent au repas sont des bébés (comprenez-moi bien, pour elle, avoir moins de 16 ans, c’est être un bébé). Bref, vous la connaissez bien, si elle est seule au repas, elle va faire la gueule toute la soirée (faire la gueule, c’est bouder, c’est être de mauvaise humeur). Ou alors elle va être sur son portable toute la soirée. Ce qui va énerver mon mari au plus haut point. Donc inviter sa copine au repas de famille, ça veut dire avoir une fille souriante, de bonne humeur, qui rigole. Et ça, ça n’a pas de prix, n’est-ce pas ? Bon évidemment, il y a toujours le risque qu’elles soient toutes les deux sur leur portable, à liker des photos sur Instagram, à se montrer des Reels et autres trucs de jeunes.
Cinquième personne à inviter : votre collègue. Oui, je sais, on parle de repas de famille. Mais voilà, il habite ici depuis peu. Il est venu s’installer ici, très loin de ses parents et de sa famille, pour se rapprocher de sa petite amie… qui vient de le quitter. Donc il se retrouve seul. Alors, c’est vrai, il est jeune, il peut se faire des amis facilement. Et on espère tous que ce sera le cas bientôt. En attendant, il est plutôt déprimé, il ne connaît personne. Encore un qui, si vous ne l’invitez pas, va rester seul devant sa télé. Vous ne le connaissez pas vraiment. Au bureau, il est assez sympa, mais vous ne vous êtes pas beaucoup parlé, à part quelques discussions assez courtes à la pause café. En tout cas, il est poli, attentionné (ça veut dire gentil, prévenant, qui cherche à faire plaisir). Mais bon… il est quand même jeune - 27 ans - ce qui veut dire qu’il n’y aura personne de son âge au repas de famille.
Sixième et dernière personne qu’on vous demande d’inviter - et cette fois-ci, ça vient de la part de votre belle-mère (attention, on entre en terrain miné, ça veut dire dans une situation dangereuse). C’est l’une de ses amies. Vous la connaissez vaguement, et vous n’avez pas vraiment accroché la dernière fois que vous l’avez vue - ça veut dire que vous ne vous êtes pas très bien entendues. Alors c’est vrai qu’elle est serviable et très courtoise, très polie. Si elle vient, elle apportera certainement du vin, un dessert ou des fleurs. Elle se proposera sans doute pour apporter des plats à table, pour aider à débarrasser la table ensuite, pour ranger la cuisine, pour préparer le café, servir le dessert.
Ce qui vous inquiète, c’est qu’elle fait parfois des remarques… un peu limites. Ça veut dire sans tact, un peu dures, avec une petite tendance raciste… Et puis elle a une opinion politique très précise (comprenez “différente de la vôtre”) et elle aime bien parler politique. Dans un repas de famille, c’est parfois dangereux… Mais que faire, c’est l’amie de votre belle-mère. Et elle insiste.
Voilà le tableau, ça veut dire : voilà la situation. Alors… réfléchissez un peu. Qui sont les deux personnes que vous invitez à votre repas de famille ? Comment assurer une bonne atmosphère pendant le repas ? Faire en sorte que tout se passe bien pendant le repas, que personne ne dise quelque chose de déplacé, quelque chose de malpoli ? Mais aussi, comment être sûr/e de ne pas froisser les personnes qui ne seront pas invitées et ceux qui leur sont proches ? (froisser quelqu’un, ça veut dire le vexer, le blesser). Si vous n’invitez pas la petite amie de votre fils, il va être fâché. Si vous n’invitez pas l’amie de votre belle-mère, elle ne vous le pardonnera peut-être pas. Mais ces deux personnes ont des familles, d’autres amis. Ils peuvent trouver une autre solution. Ce qui n’est pas le cas pour votre collègue, votre grand-oncle, votre voisine, qui sont seuls.
Vous voilà devant un grand dilemme. Alors, qu’est-ce que vous faites ? Là, en général, quand je fais cet exercice en cours de français, tout le monde discute, donne son avis, est d’accord, n’est pas d’accord, raconte une anecdote… C’est le brouhaha général. (un brouhaha, c’est quand beaucoup de personnes parlent en même temps et qu’on ne comprend plus rien).
Et franchement là, au moment où j’enregistre cet épisode, je suis assez frustrée. Parce que je suis seule face à mon microphone. Et vous qui m’écoutez, vous avez sans doute votre mot à dire. Et tout au long de l’épisode, vous avez certainement fait des “Ah non, pas lui… Ah, mais là, on n’a pas le choix, on est obligé de l’inviter, mais ça va être la catastrophe…”. Et j’aimerais tellement vous entendre ! J’aimerais tellement savoir ce que vous en pensez… Mais ce sont les limites du podcast, hein ? Moi seul devant mon micro, et vous seul avec vos écouteurs.
Bon, je vais vous donner deux missions. La première, dites-moi ce que vous en pensez, dites-moi qui vous inviteriez à votre repas de famille. Trouvez un support : mon post sur Facebook, mon post sur Instagram, les commentaires sur votre appli de podcast, envoyez-moi un mail ou bien, vous savez quoi, sur mon site, sur la page du podcast French To Go, vous pouvez même vous enregistrer - cliquez sur la petite icône de microphone orange et allez-y, dites-moi comment vous vous sortez de ce pétrin, de cette situation embarrassante.
Deuxième mission : lors de votre prochain repas de famille, profitez de tous ceux que vous aimez, aimez-les avec leurs qualités et leurs défauts. Appréciez chaque instant où vous êtes entourés. Parce qu’on ne sait jamais, un jour, on sera peut-être tout en bas de la liste officielle des invités !
Nota bene : je n’ai pas eu le temps de vous parler de Caroline, qui adore les repas de famille, ni de Céline, qui les déteste. Attendez-vous donc à la suite dans le prochain épisode !

Sunday Apr 10, 2022
Episode 48: Moving in an eco-district
Sunday Apr 10, 2022
Sunday Apr 10, 2022
We went to help Fred move into his new apartment. Yes, it’s a tradition among our friends. But this time it was a little bit different. First we spent the whole weekend in Strasbourg. Second, Fred moved into an eco-district - quite a different life. Listen to this episode to learn more.
The podcast French To Go is best for intermediate level and more.
Don’t forget to maximize your learning by checking the transcription and translation on www.frenchcarte.com
If you liked this episode, if you believe it can be of some interest for one of your friends, colleagues or acquaintances, or maybe your neighbor, please click on like & share.
Remember to subscribe to get updates about new releases.
Read below the transcription of this episode. The translation is available for free on www.frenchcarte.com
On a une tradition, dans notre bande de copains : on s’aide pour les déménagements. Un déménagement, si vous ne savez pas ce que c’est, et bien c’est quand on change d’appartement ou de maison, donc quand on quitte son ancien logement, qu’on transporte ses meubles et ses objets dans un nouveau logement, dans un nouvel appartement.
Et quand je dis qu’on s’aide pour les déménagements, ça veut dire qu’on ne fait pas appel à un professionnel, à une entreprise de déménagement, mais on fait ça ensemble. J’imagine que pour certains ou beaucoup d’entre vous, ça peut sembler bizarre, et peut-être un peu pingre - ça veut dire radin, près de ses sous, près de son argent. Parce que c’est vrai que c’est un sacré service à demander à ses amis. Déménager, ce n’est pas simple. C’est même plutôt le contraire. On doit porter des meubles ou des appareils électroménagers lourds (comme par exemple un frigo, un four, une machine à laver, un sèche-linge…). Et même les cartons sont parfois lourds à porter. Surtout quand on a beaucoup de livres comme moi et qu’on habite au troisième étage sans ascenseur !
Mais c’est comme ça. C’est une tradition. Je ne peux pas vraiment vous expliquer pourquoi on continue à le faire. On a commencé quand on était jeunes, étudiants, quand on n’avait pas beaucoup d’argent… et aussi finalement pas beaucoup de meubles ou d’affaires à déménager. Et même si on s’est mariés depuis, on a eu des enfants, et donc on a plus que doublé le nombre de cartons et de meubles à transporter…. On continue. Je crois qu’en fait on aime ça, rendre service, l’idée d’être là pour les autres, pour nos copains. Et puis… je ne vais pas non plus vous cacher qu’il y a un petit bonus à la fin. L’autre tradition, c’est que la personne qui a déménagé invite tous les copains qui sont venus aider à un repas, le soir même, dans son nouveau logement (logement, ça veut dire l’endroit où il habite, un appartement ou une maison). En général, c’est, comme le dit l’expression, “à la bonne franquette”. Ça veut dire qu’on fait avec ce qu’il y a, qu’on ne cuisine pas pendant des heures, qu’on ne met pas une belle nappe et la plus belle vaisselle (de toute façon, tout ça est quelque part au fond des cartons). Non, c’est un bon repas entre copains, avec des trucs faciles à préparer et à manger. Et en général, on se régale, ça veut dire que c’est super bon… mais je pense surtout que la raison est qu’on est ensemble, et qu’on vient de terminer quelque chose de difficile, ensemble. Ce n’est pas dû à la qualité de la bouffe. (la bouffe, c’est ce qu’on mange - attention, c’est de l’argot, donc n’utilisez pas ce mot avec toute le monde !). Donc ce n’est pas parce que les plats sont particulièrement bons, mais c’est surtout parce qu’on est ensemble.
Si vous m’écoutez depuis le premier épisode et que vous avez une bonne mémoire, vous savez déjà où habite Fred. Pour les autres, ou si votre mémoire n’est pas aussi bonne qu’avant, sachez que Fred habite à Strasbourg. Donc à près de 500 kilomètres de Lyon. Et faire l’aller-retour (faire l’aller-retour ça veut dire partir et rentrer), faire l’aller-retour dans la journée pour participer à un déménagement, c’est quand même un peu exagéré. Bref, Franck et moi, on a transformé ça en week-end en amoureux… On a choisi un petit hôtel très sympa, on est partis vendredi après-midi, on s’est fait un super resto vendredi soir, samedi on a aidé Fred à déménager et dimanche on a fait les touristes… Le seul hic, un hic c’est un problème, c’est qu’il a fait très beau… mais horriblement froid ! Un vrai froid de canard comme on dit ! (Ne me demandez pas pourquoi on parle de canard dans cette expression, je ne le sais pas….. Oh, et puis, vous savez quoi ? Je vais faire une pause dans cet enregistrement et aller voir pourquoi on dit “un froid de canard”.)
Quelle horreur, je viens de lire l’origine de cette expression. J’aurais préféré m’en passer. Il se trouve qu’on dit “froid de canard'' en référence à l’hiver, où il fait très froid, et plus précisément pendant la période de la chasse aux canards. La chasse… vous savez ce que c’est ? C’est quand on va dans les
bois pour tuer des animaux.
Bon, je reprends mon épisode sur le déménagement de Fred, c’est préférable. Vous êtes d’accord avec moi, n’est-ce pas ?
Donc, pour en revenir au jour du déménagement. Samedi matin, à 8 heures, on était tous là. A l’ancienne adresse de Fred. Quand je dis “tous”, c’est Fred, Franck et moi, les fils de Fred, ses copains de randonnée (donc assez costauds, assez forts - parfait !) et leurs femmes et compagnes (on parle de compagne pour les gens de notre âge qui ne sont pas mariés mais qui sont en couple). Ils se sont partagés les gros meubles, les appareils électroménagers, les cartons lourds. Et nous, les femmes, on a récupéré les objets et les cartons plus légers - les vêtements, les lampes, les bibelots etc.
Alors évidemment… On parle de Fred qui est, ne l’oublions pas, suisse. Donc tout était super bien organisé. Les cartons étaient prêts, bien rangés dans le salon et la chambre. Sur chaque carton il avait écrit des renseignements comme “fragile”, “lourd”, “cuisine”, “chambre”, “livres”. Donc on savait exactement comment transporter le carton et où le mettre à l’arrivée.
Et justement… En arrivant à sa nouvelle adresse, on a été à la fois surpris et super contents de voir qu’une bonne dizaine de ses nouveaux voisins nous attendaient pour aider à monter les meubles et les cartons jusqu’au nouvel appartement de Fred. Et donc ça a été super rapide, et bien plus facile que prévu.
Parce que voilà, je ne vous l’ai pas encore dit, mais Fred a déménagé dans un éco-quartier, ça veut dire un quartier écologique, responsable, une sorte d’habitat collectif. J’en avais vaguement entendu parler, et Fred m’avait aussi donné quelques informations comme ça, au téléphone. Mais la présence de ces voisins, de ces gens, là, prêts à nous aider alors qu’on ne les connaît même pas… ça m’a vraiment impressionnée.
Il faut dire que chez nous, c’est plutôt le contraire. Dans notre immeuble, à Lyon, c’est chacun pour soi. Chacun vit sa vie. A vrai dire, je me suis habituée à ce comportement individualiste. Entre voisins, on se dit à peine bonjour. Sauf avec nos voisins de palier, ça veut dire les voisins qui habitent au même étage que nous. Je les connais un peu plus. Ce ne sont pas des amis à proprement parler, mais on se rend service. S’il me manque un œuf pour un gâteau par exemple. On se prête aussi parfois une perceuse ou des chaises quand on a beaucoup d’invités. Mais ça ne va pas beaucoup plus loin.
L’éco-quartier de Fred, c’est autre chose. Il faut dire que c’est tout le concept. Il y a même des conditions pour venir y habiter, on doit se présenter devant une sorte de comité pour parler de sa vision de la vie en communauté et accepter de participer à la vie en société dans le quartier.
C’est un quartier écologique, ça veut dire tout d’abord que les immeubles ont été construits dans un souci écologique, avec des matériaux spéciaux, un système de récupération des eaux de pluie, et je crois qu’il y a aussi des panneaux solaires sur certains toits pour produire de l’électricité (entre nous, vu le temps qu’il fait à Strasbourg, je crois que c’est surtout le système de récupération des eaux de pluie qui va bien fonctionner). Il y a aussi des lieux communs, qu’ils utilisent et entretiennent ensemble. Il y a par exemple un grand garage pour les vélos, une salle commune pour faire des fêtes ensemble, et aussi un super jardin et un immense potager au centre du quartier. Et tous les voisins participent, s’occupent du jardin, cultivent des légumes. Quand on est passé à côté du potager pendant le déménagement, c’était vraiment sympa de voir tous ces gens, des jeunes comme des moins jeunes, des enfants aussi, en train de bêcher (ça veut dire retourner la terre), planter des choses, ramasser des feuilles mortes… Ah, oui, il y a aussi bien sûr un système de compostage. Et un super réseau de tri des déchets. Si vous avez écouté l’épisode 23, vous savez à quel point c’est important pour Fred. (Si vous ne l’avez pas encore écouté et que le sujet vous intéresse, je vous invite à le faire tout de suite).
C’est un quartier calme, très vert bien entendu, avec peu de voitures et je crois que le centre du quartier est uniquement piéton - donc interdit aux voitures. Il y a beaucoup de familles avec de jeunes enfants, et ça, d’ailleurs, je me suis demandé si ce n’était pas un problème pour Fred… Parce que ce n’est pas vraiment son style. Mais en fait, il aime la convivialité, les relations amicales entre les voisins, les activités en commun - il y a le jardin potager, mais aussi des repas de quartier, des soirées… Alors ça ne le dérange pas.
Le seul problème, c’est que c’est assez loin de son travail. Et comme vous le savez (ou peut-être pas encore), Fred allait toujours au bureau à vélo avant. Mais maintenant, ça ne va plus être possible. Ne vous inquiétez pas, Fred a déjà trouvé une solution. Il a demandé à faire du télétravail trois jours par semaine, ça veut dire travailler à la maison, et les deux autres jours, il va tout simplement faire du covoiturage, ça veut dire aller au travail avec un voisin, dans sa voiture, en partageant les frais, l’essence etc etc.
Vous l’avez compris. Fred a tout prévu.
Voilà, à l’heure où j’enregistre cet épisode, Fred est déjà bien installé dans son nouvel appartement. Il a quatre pièces, une chambre pour lui, une chambre pour ses enfants, un bureau, un salon avec une cuisine à l’américaine (ça veut dire que la cuisine n’est pas une pièce en tant que telle, mais qu’elle est ouverte sur le salon). Et il a aussi une belle terrasse, qu’il a tout de suite aménagée avec des plantes, des fleurs et un système d’arrosage automatique à partir des eaux de pluie. L’appartement est très lumineux parce qu’il est bien orienté et qu’il a de belles fenêtres, très grandes. Et sa terrasse donne sur la cour intérieure. Bref, l’endroit idéal pour boire un café, ou prendre l’apéro… en été bien sûr ! Parce qu’avec les 2 degrés qu’il faisait le jour du déménagement, impossible d’imaginer un bain de soleil sur la terrasse !

Sunday Apr 03, 2022
Episode 47: Le marathon de Paris
Sunday Apr 03, 2022
Sunday Apr 03, 2022
April 3, 2022. Depending on when you are listening to this episode, and from where, you may have missed the most touristic run of the year, the Paris Marathon. Personally, I am a very amateur runner, but I admire all those (crazy ;-) people who are willing to suffer so much to get to the finish line. In this episode, I’m talking about the marathon, the runners, and some funny and smart facts about this big race.
At the beginning of the episode, I talked about my upcoming conversation classes, starting April 7. If you are interested, visit my website www.frenchcarte.com and book a spot. And spread the news!
The podcast French To Go is best for intermediate level and more.
Don’t forget to maximize your learning by checking the transcription and translation on www.frenchcarte.com
If you liked this episode, if you believe it can be of some interest for one of your friends, colleagues or acquaintances, or maybe your neighbor, please click on like & share.
Remember to subscribe to get updates about new releases.
Read below the transcription of this episode. The translation is available for free on www.frenchcarte.com
Pour commencer cet épisode, une fois n’est pas coutume, je vais faire un peu de pub (de publicité) - mais ne vous inquiétez pas ! Je ne parle pas de publicité pour un sponsor, une nouvelle tablette, une marque de machine à café ou une boulangerie française... Non, je vais vous parler 3 minutes (top chrono) de mes cours de conversation. Parce que si vous écoutez cet épisode début avril 2022, vous avez encore le temps de vous inscrire.
J’appelle ça "des cours de conversation” mais en réalité ce ne sont pas des “cours” à proprement parler. C’est VOUS qui parlez. Moi, je pose des questions pour lancer la discussion, pour commencer la discussion, et bien entendu je vous aide si vous avez besoin de vocabulaire. Je vous corrige si ce n’est pas clair - mais je ne vais pas non plus corriger toutes les erreurs de masculin, féminin, préposition, prononciation etc sinon vous allez vous arrêter de parler ! Donc l’idée, c’est, pour vous, de rejoindre d’autres personnes qui ont le même niveau que vous en français pour une conversation supervisée, dirigée… Voilà, c’est ça. Je suis là pour superviser et faire office de dictionnaire de référence. Et je peux vous assurer que ces cours sont vraiment efficaces, parce qu’ils vous permettent de dépasser vos blocages, d’apprendre à parler de manière plus fluide.
Voilà, les 3 minutes sont écoulées - ça veut dire qu’elles sont terminées. Si ces cours de conversation vous intéressent, allez vite faire un tour sur mon site www.frenchcarte.com
On rentre maintenant dans le vif du sujet, c’est-à-dire au cœur du sujet : le marathon de Paris.
Je sais… ça vous paraît bizarre que je veuille parler du marathon alors que je ne suis pas une coureuse… enfin, une GRANDE coureuse… parce que comme le disait une coach canadienne dont j’écoute le podcast ces dernières semaines, à partir du moment où on court - que ce soit 2 kilomètres de temps en temps ou 10 kilomètres trois fois par semaine - on est un coureur, ou une coureuse. Donc, avec mes deux petites sorties par semaine, je suis fière de vous annoncer que je suis désormais une coureuse.
Cela dit, le marathon… heu, non. En fait, ça ne me donne pas envie, ça ne me tente pas. Je ne vais pas vous dire que je ne participerai jamais à un marathon (ou semi-marathon). On ne sait jamais. Peut-être qu’un jour je voudrai moi aussi me prouver à moi-même que j’en suis capable. Mais pour l’instant, non. Je suis très satisfaite de mes deux petites sorties de 4-5 kilomètres.
Quand je parle de “se prouver à soi-même qu’on en est capable”, c’est vraiment ça, le marathon. A mon avis en tout cas. Pour beaucoup de gens - je ne peux pas dire tout le monde parce que je ne suis pas dans leurs têtes, … pour beaucoup de gens, participer à un marathon, c’est se lancer un défi, décider de relever un défi, un challenge. C’est se donner un objectif pour se dépasser, pour aller au-delà de ses capacités en général. Et… Il y a quelques années, je vous aurais sans doute parlé de ces gens qui participent à des marathons comme des fous, comme des dingues, des gens franchement bizarres, qui acceptent de souffrir pour une médaille, ou même pas… pour dire qu’ils ont couru un marathon, pour coller un autocollant 42.2 sur leur voiture. Mais aujourd’hui, je suis plus modérée. C’est peut-être l’âge… En tout cas, aujourd’hui, je peux comprendre pourquoi des gens se fixent des objectifs difficiles, douloureux même, qui vont leur demander beaucoup d’efforts, de la discipline, de longs mois de préparation, de préparation physique et mentale d’ailleurs.
Parce que… je ne suis pas experte sur le sujet, loin de là, mais il est évident que participer à un marathon - et surtout le finir, c’est bien plus qu’une question de capacité physique à le faire. C’est aussi et peut-être même surtout une question de force mentale.
Alors oui, aujourd’hui, je ne traite plus ces gens de dingues. Au contraire, je les admire. J’ai quelques amis et connaissances autour de moi qui se sont lancés dans la course ces dernières années, de manière assez intensive, et je trouve ça beau, et même admirable, d’être capable de suivre un programme aussi intense et difficile pendant plusieurs mois pour tout donner un jour précis, sans réel retour (financier) autre que sa propre satisfaction et fierté.
Cet épisode va être mis en ligne, comme d’habitude, très tôt dimanche matin. Et donc, quand on y pense, si vous faites partie des premiers qui l’écoutent... et bien pensez à tous ces gens qui sont en train de se préparer à courir 42 kilomètres. Saluons-les ! Et si vous écoutez ce podcast bien plus tard, parce que vous avez fait la grasse mat’ ce dimanche - faire la grasse mat’ ou faire la grasse matinée, ça veut dire dormir toute la matinée ou rester toute la matinée au lit… Donc si vous habitez en Europe et que vous vous êtes levés tard, ou bien si vous habitez aux Etats-Unis ou au Canada et vous vous levez à peine, mais avec le décalage horaire (le décalage horaire, c’est la différence d’heure entre les pays)... Bref, vous m’avez compris, vous avez raté le début de la course, et même peut-être la fin. Et bien, ayez une petite pensée, ça veut dire pensez un instant à ces dizaines de milliers de coureurs qui ont déjà plus de 40 kilomètres derrière eux.
Allez, un peu d’histoire et de faits, pour que vous finissiez l’écoute de cet épisode un peu plus intelligent (ou intelligente) qu’avant. Le marathon de Paris est le deuxième marathon du monde en termes d’arrivants, après celui de New York, ça veut dire en nombre de personnes qui finissent la course. Le premier marathon de Paris a eu lieu en 1896. (Je vois déjà l’expression de votre visage… Attends, quoi… c’est quoi, 1896? Donc je répète pour vous : 1000, 8, 100. 1800. 96. 9.6 1896. Donc à la fin du 19ème siècle. Impressionnant, non ?) Mais en fait, si on veut être honnête, le marathon de Paris tel qu’on le connaît aujourd’hui date de 1976 seulement. 1000. 9. 100. 1900. 76. 7.6. 1976.
En 1976, seulement 126 coureurs ont participé, et toute la course s’est déroulée dans le Bois de Boulogne. C’est un très grand parc dans la banlieue toute proche de Paris. Maintenant, c’est bien différent.
Ces dernières années, il y avait en moyenne 50 000 participants. En 2020 il a été annulé à cause de la pandémie et en 2021 il a été repoussé au mois d’octobre et seulement 35 000 participants étaient inscrits.
Mais parlons plutôt du parcours. Ah… le parcours… Oui, on va en parler parce que courir le marathon de Paris, ce n’est pas juste courir dans les rues et les parcs de Paris. Courir le marathon de Paris, aujourd’hui, c’est le nouveau parcours du touriste. Je plaisante… Mais sachez que les coureurs passent par les plus grands lieux de Paris. Départ près de l’Arc de Triomphe. Puis direction Place de la Concorde, le long des Champs-Elysées bien entendu. Ensuite ils vont longer les jardins des Tuilerie (longer, ça veut dire marcher le long de quelque chose, ici courir bien sûr), ils vont passer le musée du Louvre, rue de Rivoli, direction l’Opéra Garnier, place de la Bastille. Et au retour, ils passeront par la Cathédrale Notre-Dame et la Tour Eiffel. Pas mal, non ?
Et comme je sais que vous êtes friands de petites informations insolites, originales. En voici quelques-unes sur le marathon de Paris. (être friand de quelque chose ça veut dire aimer quelque chose en particulier).
Tout d’abord, comme dans tous les marathons, il y a des stands où on distribue des petits trucs à manger. Et bien, avec le nombre de participants, ça équivaut quand même à : 24 tonnes de bananes, 7 tonnes de pommes, 65 000 tranches de pain d’épices (c’est un gâteau au gingembre, à l’anis, et aux quatre-épices - tiens, note à moi-même, il faudra faire un épisode sur ce gâteau !), 45 000 tranches de cake sucré (un cake, en français, c’est un gâteau cuit dans un moule rectangulaire, à l’origine avec des raisins et des fruits confits). Ça y est ? Je vous ai mis l’eau à la bouche ? (c’est une expression pour dire que je vous ai donné envie, que je vous ai ouvert l’appétit). Et ça tombe bien, parce que de l’eau, il y en a bien sûr beaucoup au marathon de Paris : 650 000 bouteilles d’eau exactement !
Une petite anecdote pour finir ? Et bien sachez qu’en 1983 - je répète lentement. 1000. 9. 100. 1900. 83. 8. 3. 1983. Donc, en 1983, une inconnue a gagné le marathon, Jacqueline Courtade. En 2 heures 58 minutes et 14 secondes. Et comme elle était inconnue dans le monde du sport, les gens se sont demandé si elle avait vraiment couru selon les règles. En plus, elle n’est même pas venue chercher son prix. Bizarre, non ?
Au fait, savez-vous combien gagnent les vainqueurs du marathon ? Ah… je me disais bien que ça vous intéresserait. Et bien les deux vainqueurs (homme et femme) gagnent chacun 30 000 euros. Et sachez qu’en 2017, c’est un couple du Kenya qui a remporté le marathon de Paris. Oui, le mari a remporté la catégorie hommes, et sa femme la catégorie femmes.
Bon, c’est fini pour aujourd’hui. Si vous écoutez ce podcast dimanche 3 avril 2022, et que le marathon n’est pas encore terminé, je vous invite à le regarder en direct à la télé. Si vous n’aimez pas la course, profitez au moins de Paris ! Et si vous êtes en ce moment à Paris, d’abord quelle chance !! Et ensuite, allez encourager les coureurs pour moi !

Hi!
My name is Delphine, I am French, and I've been teaching French as a foreign language since 2007. And most important... I love it!
One of my goals as a teacher is to give French learners material beyond the classes, in order to practice French daily - vocabulary exercises, songs, listening practice, grammar videos - you name it! All this to help you improve and practice your French for free.
The French To Go podcast started as a suggestion from some of my students who wanted to listen more about daily life.
The idea is to start each episode with an anecdote that happened to me or my friends. You practice listening to French, revise some daily vocabulary, learn new expressions and words, and spend a nice moment - at least I hope so... ;-)
The translated transcription available on the website www.frenchcarte.com is for the serious among you who wish to extend the learning ;-)
Subscribe to the French To Go podcast and you won' miss any episode.